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Accord d'Alger : 5 ans après, le Mali toujours instable

25 juin 2020

La mise en oeuvre complète de l'accord signé en juin 2015 est retardée. De nouveaux groupes armés ont surgi entre-temps et l'action du gouvernement est à peine visible.

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L'accord a été signé à Alger en 2015 avant de recevoir la signature d'autres acteurs à Bamako plus tard
L'accord a été signé à Alger en 2015 avant de recevoir la signature d'autres acteurs à Bamako plus tardImage : Farouk Batiche/AFP/Getty Images

La signature de l'accord est intervenu après de longues négociations sous l'égide du pouvoir algérien. L’accordprévoit notamment de rétablir la paix au Mali par une décentralisation soutenue, la création d’une armée reconstituée intégrant les anciens groupes armés signataires, et des mesures de développement économique spécifiques au Nord du pays, le tout appuyé par un effort de dialogue, de justice et de réconciliation nationale.

Dès sa signature, l'accord a permis, selon l'analyste Bréma Ely Dicko, "de réduire la quantité d'armes en circulation, et aux différentes parties au conflit, de s'entendre sur unla voie à suivre".

Le Mali toujours à la recherche de la paix

Or cinq ans après, cet accord "n'a pas permis de ramener la paix au Mali", regrette cet expert. "Au contraire, le chammp de l'insécurité s'est étendue", affirme le sociolgue et enseignant chercheur à l'université de Bamako.

L'analyse de Bréma Ely Dicko

L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a été signé entre le gouvernement malien et deux coalitions de groupes armés issus du nord du pays à savoir la Plateforme, alliée au gouvernement, et la Coalition des mouvements de l'Azawad (CMA), fédération de mouvements entrés en rébellion contre l'Etat.

La signature du document a été parrainée par la communauté  internationale qui continue d'assister le gouvernement de Bamako, pour que celui-ci puisse reprendre le contrôle du territoire national et redéployer l'administration publique.

Pour le groupe de recherches et d'analyse des conflits, International crisis group (ICG), "il y a un calme précaire au Mali dont il ne faut pas se satisfaire".