Le mariage entre différentes religions, cette équation à plusieurs inconnus : c’est le titre d’un article du média sénégalais en ligne seneplus.
Comme l’indique cet article de février 2023 de seneplus, la question du mariage n’est pas simple. On le verra dans cette émission.
La religion freine l’amour. C’est ce qu’on peut lire au tout début de l’article publié par le média en ligne sénégalais seneplus. Qui transcrit le témoignage d’un homme Lionel : je l’aime mais elle voulait que je me convertisse. Ce qui était hors de question pour moi, raconte Lionel. Je croyais qu'on pourrait se marier et que chacun suive tranquillement sa religion. Nous étions très heureux. Et la suite est racontée par seneplus : Les choses pour les deux tourtereaux se sont gâtées, lorsque la maman de la fille a eu vent de cette relation.
C’est pourquoi Latif de Lomé au Togo pense qu’une union ou même une amitié entre deux personnes de différentes religions peut créer des crises.
Abdoulaye du Niger nous écrit que la religion est partie intégrante de la culture. Elle est à prendre en compte pour le vivre-ensemble et la stabilité du couple, pense l’internaute.
C’est pour cela que son compatriote Idrissa de Niamey dit que c’est important que les partenaires partagent la même religion.
Accepter chacun avec sa religion
Karim dans la région des plateaux au Togo estime aussi que dans son pays deux personnes issues de différentes régions peuvent se mettre en couple.
Bouba de Lubumbashi en RDC écrit : la religion ne doit pas empêcher les conjoints de vivre pleinement leur amour. Il faut accepter chacun avec sa religion, laisse entendre l’internaute, sinon cela crée un mauvais, conclut-il.
Mais pour Sonny de la ville de Mwene-Ditu, dans la province du Lomami toujours en RDC, il n’est pas question d’épouser une femme qui n’est pas de la même religion que lui.
La différence de religions est une richesse
Boubacar à Bamako pense que le couple vit dans l’harmonie si la religion est la même. Son compatriote malien Moussa de Bamako n’est pas d’accord, il croit que les mentalités ont évolué.
Bewezima de Lomé au Togo estime que le mariage ne doit pas prendre en compte la religion, la culture ou encore la nationalité du partenaire. La différence culturelle et de religion dans un couple n’est pas vouée à l'échec, c’est plutôt une richesse, dit l’internaute.
Son compatriote Paul-Aimé du Togo estime qu’il y a des parents qui refusent à leur enfant de fonder un couple avec un autre d’une région particulière. Avec des conséquences parfois pour le ou la mariée. L’auditeur commence par expliquer pourquoi un foyer dans lequel les époux pratiquent deux religions distinctes est confronté à des difficultés.
Abdouraman habite dans la ville de Maroua dans la région de l’Extrême-nord, au Cameroun. Il estime que la religion ne doit pas jouer un rôle dans la vie d’un couple.
Ronis de Yaoundé croit aussi que la religion ne devrait pas être déterminante dans le choix du partenaire. Pour l’auditeur, le mariage ne doit pas être fondé sur la religion mais plutôt sur les religions.
Bara du Sénégal est marié à deux femmes. Elles sont toutes les deux musulmanes. Leur religion n’a pas joué un rôle crucial dans son choix.
Respect, communication, compréhension…
On finit avec ce commentaire de Fabrice à Kinshasa : La décision de fonder une famille avec des partenaires de religions différentes est également une question personnelle qui dépend des croyances et des valeurs individuelles. Il est important de reconnaître que les couples de religions différentes peuvent avoir des relations heureuses et épanouies, tout comme les couples partageant la même religion.
La clé du succès dans ces situations réside souvent dans le respect mutuel, la communication ouverte et la compréhension des différences culturelles et religieuses. Il est donc difficile de dire qu'un couple dans lequel les partenaires ont des religions et des cultures différentes est voué à l'échec. Chaque relation est unique et dépend de nombreux facteurs autres que la religion ou la culture, conclut Fabrice de Kinshasa.