L'espoir des artisans migrants ou réfugiés
21 juillet 2017Kim, brodeuse au Vietnam, caissière en France. Ali, menuisier afghan, agent d'entretien en France. Shammim, brodeur au Bengladesh, pizzaiolo en France. Voilà ce qu'on peut lire sur le dépliant d'une association créée récemment à Paris et qui s'est donné comme objectif de lever les barrières empêchant les artisans migrants et réfugiés d'exercer leur vrai métier. Des métiers qui sont souvent aussi leur passion.
Cette association s'appelle "La Fabrique Nomade" : sa fondatrice et ses bénévoles veulent donner à ces artisans les outils d'une insertion professionnelle adaptée ou, du moins, la possibilité de pratiquer régulièrement leur savoir-faire et de le partager. Ils les accompagnent dans les démarches administratives, mettent à leur disposition des ateliers de travail, valorisent et exposent leurs créations et les forment aux exigences du marché français. Anne-Julie Martin les a suivis pendant plusieurs mois. Pour écouter son reportage, cliquez sur la photo ci-dessus.