1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Barack Obama, démocrate convaincu

Philippe Pognan
17 novembre 2016

Dans un discours remarqué à Athènes, où il a plaidé pour la démocratie, le président américain a aussi insisté jeudi à Berlin, sur les valeurs communes à l'Europe et aux Etats-Unis.

https://p.dw.com/p/2SqUP
Griechenland Barack Obama Grundsatzrede in Athen
Image : picture-alliance/dpa/P.M. Monsivais

Aujourd’hui, un thème domine largement les commentaires des journaux allemands : Barack Obama et la démocratie.

"Dans la capitale grecque Athènes, le président a tenu un discours fondamental sur la démocratie", estime  le quotidien Tagesspiegel : "Barack Obama sonne comme un optimiste incorrigible. Il conjure les valeurs de la démocratie, comme si  Donald Trump ne venait pas d’être démocratiquement élu ! Il encourage l’Europe, comme si l’Union européenne n’était pas en train de se désintégrer. Mais Obama n‘est pas un optimiste incorrigible- il est un optimiste tenace", souligne l’éditorialiste. "Il exhorte les  Grecs, les Allemands, les Français, les Italiens et tous leurs voisins à continuer de croire en l’Europe et en la démocratie occidentale. C’est le message qui reste : même avec Donald Trump - et surtout après Donald Trump - les Etats-Unis et l’Europe ont un avenir commun ! ", conclut le quotidien de Berlin.

Deutschland USA Besuch Präsident Barack Obama in Berlin, Titel Berliner Zeitung
La plupart des journaux allemands font la Une avec Barack Obama Image : DW/N. Werkhäuser

"Depuis la victoire électorale de Donald Trump, les analyses politiques laissent penser que l’on se trouve dans les préparatifs d’enterrement d’une certaine forme d‘Etat, relève pour sa part la Süddeutsche Zeitung. Dans son remarquable discours d’adieu à Athènes, Barack Obama a tenu contre, solennellement et avec enthousiasme. Il a rappelé que l’on peut être fier de la démocratie. Il a prêché contre le manque d'audace des Européens; il les a exhortés à écrire avec leur Union européenne  une histoire globale et pacifique de  l‘Europe- en dépit de toutes les crises. Obama n’a pas nié ces crises; mais il a, à raison, averti de ne pas se laisser intimider et dévorer par ces crises", loue encore la Süddeutsche.

 

 Autre thème: la Syrie

 

Les forces armées russes et syriennes ont lancé une nouvelle grande offensive,terrestre et aérienne  contre les milices opposées au régime de Bachar al Assad et contre les combattants liés au réseau terroriste Al Qaida  à Alep, Idleb et Homs. 

Kombobild Trump/Putin
Donald Trump et Vladimir Poutine, de nouveaux amis et alliés?

"Une offensive lancée mardi quelques heures seulement après que le président russe Vladimir Poutine et le futur président américain  Donald Trump  eurent discuté de leur prochaine coopération dans la  lutte contre le terrorisme international, relève la taz, die taz. Entre temps, le président syrien Bachar al Assad a qualifié le futur président américain  "d’allié naturel" contre le terrorisme. Le président turc Recep Tayyip Erdogan devrait bientôt rejoindre ce triumvirat  anti-terroriste…Le quotidien berlinois redoute un terrible scénario qui coûterait la vie de dizaines de milliers de Syriens : la division de la Syrie en trois parties avec un tiers occidental du territoire contrôlé par Damas et Moscou, un territoire autonome kurde à la frontière nord-est avec la Turquie et le reste, 50% du territoire syrien  contrôlé actuellement par l’Etat Islamique… Même si l’EI s’en contentait et même si Erdogan mettait fin à sa guerre contre les Kurdes, ce scénario  n’a rien à voir avec une solution de paix pour la population syrienne!" , conclut le quotidien de Berlin…