Changement climatique et lutte contre le paludisme
26 avril 2019"C'est une course contre la montre", écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le journal prend exemple sur le Mozambique qui était sur la bonne voie pour lutter contre le paludisme mais après le passage du cyclone "Idai" qui a frappé le pays, laissant de vastes zones inondées, les gens sont retournés dans leurs villages où les moustiques porteurs du virus étaient probablement déjà actifs.
La FAZ décrit ainsi comment la catastrophe naturelle illustre ce que le changement climatique peut signifier pour des maladies infectieuses.
Le journal écrit que les cas de paludisme ont certes chuté de 8,5 % depuis 2010 pour atteindre 219 millions en 2017, mais les chiffres n'ont pas baissé en trois ans - ils sont juste en stagnation.
Il n'existe à ce jour aucune protection efficace contre le paludisme - même si un vaccin expérimental pilote a été lancé dans trois pays d’Afrique, il reste que tous ceux qui travaillent sur cette maladie parasitaire savent à quel point il est difficile de la combattre souligne die Welt.
Selon la FAZ, actuellement plus d'un milliard de dollars sont collectés par an. Mais si l'on veut atteindre l'objectif d'une réduction de 90 % du paludisme d'ici 2030, cette somme n'est pas suffisante.
En fin de compte, écrit le journal, il s'agit aussi de comprendre dans quelle mesure cette maladie a un impact sur la stabilité économique et sociale des pays les plus touchés.
L'euphorie a disparu mais l'espoir demeure au Soudan
Selon la Neue Zürcher Zeitung, aujourd'hui, les Soudanais peuvent manifester sans être inquiétés devant le quartier général de l'armée. De plus en plus de gens se rassemblent, malgré des températures allant jusqu'à 40 degrés.
Le soir, la rue se transforme en fête populaire - des fruits, des épis de maïs et des drapeaux sont vendus. Des familles se promènent et les enfants ont des drapeaux soudanais peints sur leur visage.
Depuis la chute d’Omar el-Béchir, l'euphorie règne à Khartoum. Mais entretemps, la joie dans la rue a baissé, ajoute le quotidien.
Et pour cause : l'armée et l'opposition négocient. "Ils jouent au tennis de table avec nous", se plaignent certains manifestants.
En outre, écrit la Neue Zürcher Zeitung, la pression de la rue ne semble pas impressionner les militaires à la tête du Conseil de transition.
Le journal rappelle qu'en avril 1985, un conseil militaire de transition avait pris le pouvoir au Soudan.
Peu de temps après, des élections ont eu lieu et diverses coalitions étaient arrivées au pouvoir. Mais trois ans après, l'armée en avait assez. Un groupe d'officiers s'est alors emparé du pouvoir. Leur chef : Omar el-Béchir.