Centrafrique : accord entre rebelles et pouvoir
11 janvier 2013Publicité
Le chef d'Etat centrafricain devra partager le pouvoir avec un Premier ministre issu de l'opposition, qu'il ne pourra pas révoquer pendant toute la période de transition.
L'accord a été paraphé après trois jours de pourparlers dans la capitale gabonaise sous l'égide des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Il est censé mettre fin à une insurrection armée de plus d'un mois qui se rapprochait ces derniers jours de la capitale centrafricaine, Bangui. L'accord de Libreville prévoit également la dissolution de l'Assemblée nationale.
Gaston Kongbré est juriste et membre du conseil centrafricain de l'étranger. Il réagit à la signature de l'accord au micro de Bob Barry.