Chirurgie réparatrice pour les séquelles du génocide
Le Rwanda, un petit pays qui revient de loin. Après les exactions du génocide de 1994, de nombreux Rwandais ont encore des séquelles des blessures et violences de cette époque. Ils ne pouvaient jusqu'à récemment être pris en charge correctement. L'hôpital militaire de Kanombe à Kigali, construit en 1968, et que le gouvernement veut positionner comme hôpital d'excellence, a ouvert depuis plus d'un an déjà un service de chirurgie plastique et réparatrice. Mais il manque de chirurgiens pour cette spécialité qui couvre une large palette d'indications, comme l'a constaté sur place notre correspondant Emmanuel Rushingabigwi.
Vacciner coûte que coûte
Le Darfour, victime de la fièvre jaune. L'alerte à l'épidémie a été lancée depuis septembre dernier. Elle a déjá tué plus de 160 personnes dans cette région du Soudan en proie depuis 2003 à des violences. L'épidémie pourrait être liée au fait que les moustiques se sont multipliés dans la région après de fortes pluies et des inondations.
Le Dr. Anshu Banerjee, représentant de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) au Soudan donne la mesure de cette épidémie : « Cette épidémie, avec plus de 800 cas, dépasse déjà celle qui avait frappé en 2005 le Kordofan-Sud, une région désormais à la frontière avec le Soudan du Sud. » C'est la pire des vingt dernières années. La seule arme, c'est la vaccination. Et c'est ce à quoi s'attelle l'OMS avec une campagne de vaccination dans les cinq États du Darfour. Avec l'objectif de protéger quelque 5,5 millions de personnes.