Premières actions au Burkina pour le climat
9 novembre 2017La COP 23, qui se déroule du 6 au 17 novembre à Bonn en Allemagne est l'occasion de revenir sur les engagements pris, notamment, lors de la COP 21 en 2015 à Paris. À l'époque les pays parties à la convention sur le climat avait remis leur "contribution", c'est-à-dire leur engagement de réduction d'émission de gaz à effet de serre. Les Nations unies s'étaient alors déclarées confiantes quant à l'objectif annoncé de maintenir la hausse globale des températures sous la barre des 2°C. Bilan avec le Burkina Faso, pays fortemment touché par les changements climatiques.
Deux scénarios envisagées
Depuis l'accord de Paris, plusieurs ateliers ont eu lieu, au niveau national et régional. Des ateliers pour établir le rôle de chacun dans les processus à mettre en place. Deux scénarios ont alors été envisagés dans le pays. "Le premier est conditionnel, c'est à dire qu'il sera mis en place si on obtient les financements attendus", explique Do EtienneTraoré, point focal de la convention sur le climat pour le Burkina. "L'autre scénario est dit non-inconditionnel, car les financements sont acquis. Avec celui-ci on pourrait réduire de 6,6% nos émissions", poursuit-il. Des réductions qui pourraient monter jusqu'à 11% si le premier scénario pouvait se mettre en place.
Des actions et des changements d'habitudes qui ne doivent cependant pas compromettre les activités des habitants. C'est en tous cas ce qu'assure Do EtienneTraoré. "Bien au contraire, cela peut même contribuer au développement durable du Burkina Faso". Vous pouvez écouter son interview en intégralité en cliquant sur l'image ci-dessus.
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