La coalition au pouvoir à Berlin et la COP25 font la Une
3 décembre 2019Les nouveaux dirigeants très à gauche à la tête du parti des sociaux-démocrates, membre de la coalition à Berlin, exigent de renégocier le contrat de coalition.
Mais le Non des autres partis, notamment celui de la CDU de la chancelière Angela Merkel, est catégorique.
Les sociaux-démocrates ne peuvent-ils pas aider la gauche à trouver une nouvelle identité, tout en restant dans le gouvernement ?, se demande la Hannoversche General Zeitung.
Pour la Volksstimme de Magdeburg, peu importe que la grande coalition se dissolve maintenant ou en 2021, sa fin est déjà scellée.
Le climat, une affaire de tous
Die Welt est revenue sur la conférence sur le climat qui se tient à Madrid. "Dans le débat sur le climat, le ton monte, surtout en Allemagne, a fait remarquer le journal. Le problème est que personne ne voit ce qui se passe.
Alors que les turbines des centrales allemandes sont en train d’arrêter de tourner, la Russie elle, s’active pour une renaissance du charbon, regrette die Welt. Les gaz à effet de serre ont toujours été un problème mondial.
Cela ne signifie pas que nous ne pouvons rien faire. Mais les progrès ont ralenti. Dans ce contexte, le modèle allemand est assez ambitieux : en même temps que le pays abandonne le nucléaire et le charbon, il investit dans les énergies renouvelables, note Die Welt.
Pour la Frankfurter Rundschau, sur le sujet climat, on attend avec impatience la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a défini la lutte contre le changement climatique comme l’une des priorités de son mandat.
L’UE est attendue dans le tournant
Avec tout ce qu’elle a annoncé, on peut espérer que l’Union européenne retrouvera son ancien rôle de moteur de la lutte contre le changement climatique.
Par exemple, l’Union européenne a promis qu'un nouveau "Green Deal" serait lancé la semaine prochaine - avec des milliards de dollars d’investissement.
Mais le quotidien de Francfort regrette qu’ait été manquée l’occasion d'annoncer à quel point l'objectif de l'UE, en matière de réduction des émissions de CO2 à l'horizon 2030, devait être atteint.
Et sur ce point, les "freineurs" d’Europe de l’Est constitueraient un casse-tête pour Von der Leyen, estime la Frankfurter Rundschau.
Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le fait que les spécialistes du climat et les environnementalistes tentent d'accroître la pression exercée sur les gouvernements européens et leurs populations est en partie justifié. Mais cela comporte aussi des dangers.
Car avancer des scénarios catastrophiques, comme alimenter des attentes démesurées, peut conduire à des frustrations politiques qui risque encore de tout compliquer, prévient la Faz.