L'ONU espère arriver à Paris à un accord sur le climat.
30 novembre 2015Les Etats membres des Nations Unies ont déjà présenté leurs propositions en vue d’enrayer le réchauffement climatique à l’horizon 2050, en réduisant notamment les émissions de gaz à effet de serre.
L’accord en discussion à Paris lors de la COP21 risque de ne pas déboucher sur un texte contraignant, malgré l’urgence, reconnue par tous, de limiter la hausse de la température globale sans tarder.
L'Afrique au premier plan
L'Afrique ne fait pas partie des plus gros pollueurs du monde, mais elle risque d'être parmi les plus fortement frappés par les phénomènes climatiques extrêmes : hausse du niveau de la mer, grandes sécheresses, crues etc. Or ces phénomènes climatiques ont des répercussions directes sur l'agriculture, l'élevage, et ainsi sur la vie quotidienne et la souveraineté alimentaire. Par ailleurs, les agriculteurs et éleveurs qui devront renoncer à leur activité ou changer de région, pourraient gonfler le nombre des réfugiés climatiques, en passe d'augmenter fortement dans les prochaines décennies.
Evidemment, les considérations climatiques de long terme sont parfois difficilement conciliables avec les intérêts à plus court terme des dirigeants politiques. Les engagements pris posent également des questions d’ordre économique, par exemple sur le mode de développement des pays qui ne sont pas (encore ?) industrialisés. Et puis il faut savoir comment mobiliser les opinions publiques pour que la COP21 ne reste pas lettre morte.
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