La peur d'Ebola se répand
1 août 2014Le quotidien Die Welt affiche en manchette une représentation du virus Ebola avec en-dessous trois mots : «Le fouet de l'Afrique». Mais dans un monde globalisé, ce fouet commence bien à faire peur en Europe. Le virus d'Ebola peut-il apparaître en Allemagne par le biais d'une personne infectée ? La probabilité est faible peut-on lire dans Die Welt, mais à condition que des mesures fermes soient prises. Le quotidien rappelle les ravages qu'a pu causer en Allemagne cette année le virus de la grippe. Il existe pourtant un vaccin contre la grippe, ce qui n'est pour l'instant pas le cas avec Ebola.
die tageszeitung commente les difficultés à convaincre de l'existence du virus Ebola dans les pays déjà infectés. Dans un pays comme la Sierra Leone où environ dix personnes meurent chaque jour du paludisme et où le choléra touche des centaines de personnes, il est difficile pour les autorités de prouver la dangerosité d'un virus plutôt mal connu et moins meurtrier.
A bas la crise, vive le Tango !
Ce n'est pas tant le virus Ebola qui préoccupe l'Argentine mais plutôt son défaut de paiement. Selon la Süddeutsche Zeitung, la faillite et la mélancolie sont, autant que le Tango, choses connues en Argentine. Et les trois sont liées. Le journal rappelle qu'en 2001-2002 il y avait déjà eu un grand désastre économique qui a précipité des masses de gens dans les rues de Buenos Aires. Treize ans plus tard l'Argentine est de nouveau en faillite. Mais au niveau officiel cela ne semble pas préoccuper outre mesure, constate la Süddeutsche alors que la Frankfurter Rundschau croit que l'Argentine sous l'empreinte des Kirchner a la situation bien en main.
Même son de cloche du côté de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Ce serait donner une fausse image de l'Argentine que de mettre en avant le défaut de paiement de ce pays si fier. «Argentine, personne ne pleure autour de toi» titre la FAZ. Il n'a jamais manqué de monde pour danser le Tango à Rio de la Plata. Et en football, les Argentins ne se portent pas si mal.