Le Bénin, prochain hôte de la Ticad
30 août 2019Les attentes du Bénin, en participant à l'édition 2019 de la TICAD, sont multiples. Plus que par le passé, les décideurs misent davantage sur le business plutôt que sur les aides. Plusieurs projets sont ainsi à l'ordre du jour dont, entre autres, la construction d'un échangeur à Cotonou, la construction d'usines dans le secteur textile et peut-être l'accueil du Forum de la TICAD 8 en 2022.
Le Bénin doit saisir davantage l'opportunité qu'offre le Japon et profiter de cette coopération basée sur un partenariat gagnant-gagnant. "Ce que nous souhaitons, c'est que nous soyons le choix des investisseurs", explique Rachidi Kotchoni, économiste à la banque mondiale. "Mais il faut tirer des leçons du passé. Ces erreurs, c'est essentiellement l'absence de transfert de technologies, la faible rétention des capitaux chez nous, que des Béninois détiennent du capital. C'est de faire en sorte qu'à terme, des nationaux soient détenteurs d'entreprises."
Rôle clef de la JICA
Au Bénin, l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) est responsable de la mise en œuvre de ce programme pour le compte du gouvernement japonais. Elle intervient, entre autres, dans le secteur de l'éducation, à travers le projet de construction de salles de classe.
"La JICA intervient dans les domaines de l'aménagement des infrastructures, la promotion des industries et l'amélioration du cadre de vie de la population. Dans le secteur de la santé, c'est la construction et l'équipement du CHU-MEL et la construction de l'hôpital de zone d'Allada. Dans le secteur de l'eau, c'est la réalisation en zone rurale d'environ 1500 équivalents points d'eau."
Le Bénin fait partie des bénéficiaires d'un projet de promotion industrielle du secteur agricole qui a pour objectif d'augmenter la production de riz en Afrique de 28 M Tonnes en 2018 à 56 M Tonnes en 2030.
A ce jour, près de 500 stagiaires béninois ont bénéficié de stages de formations au Japon et plus de 300 en pays tiers.