Le processus de paix en panne
3 avril 2014A en croire le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, les demandes d'adhésion déposées par les Palestieniens "sont une première série". Le diplomate précise que l'OLP pourrait présenter dans un avenir proche une autre série de candidatures, "en fonction de l'attitude d'Israël". Récemment, l'Etat hébreux a par exemple refusé la libération d'un dernier contingent de prisonniers, libération qui avait pourtant été convenue au moment de la relance du processus de paix, en juillet dernier.
Les représailles palestiniennes
Les dirigeants palestiniens espèrent que leur adhésion aux conventions internationales leur permettra de saisir plus facilement la Cour pénale internationale (CPI), notamment au sujet des terres palestiniennes saisies par Israël pendant la guerre de 1967. Parmi les traités internationaux sur lesquels les dirigeants Palestiniens comptent s'appuyer, il y a la 4ème Convention de Genève sur la protection des civils en territoire occupé. "Se tourner vers certaines agences de l'ONU ne signifie pas que nous interrompons totalement le processus de paix", a déclaré à Reuters le négociateur en chef palestinien Mohamed Chtayyeh, même si certains observateurs internationaux estiment que ces derniers événements, sont de nature à empêcher une issue pacifique aux négociations, qui prendront fin le 29 avril.
Garder espoir
Malgré le scepticisme général, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui s'est rendu plusieurs fois dans la région pour relancer le processus de paix, a estimé en milieu de semaine qu'il était "totalement prématuré de tirer quelque conclusion que ce soit" sur l'avenir des pourparlers israélo-palestiens.