Le président allemand Joachim Gauck partira en mars 2017
6 juin 2016
"Les élections en Allemagne sont normalement très démocratiques! ", rappelle la Thüringer Allgemeine. "Chaque citoyen peut apposer sa croix à côte du nom du candidat à élire.Oui, mais pas quand il s'agit d'élire le chef de l'Etat ! Là, les citoyens n'ont rien à dire. Seule l'Assemblée fédérale décide. C'est à dire que 12 février 2017, députés et représentants des Etats régionaux devront s'accorder, plus ou moins facilement, sur le ou la candidate qui représentera l'Allemagne. Et c'est là tout le problème", poursuit le quotidien régional de Thuringe. "Car, la recherche de candidats devient ainsi une pure affaire de marchandages politiciens".
"Le choix d'un successeur à la présidence pourrait être la grande chance de relancer le discours politique, relève de son côté la Frankfurter Rundschau ... Car le processus du choix est presque aussi important que le choix de la personne: le départ de Joachim Gauck pourrait ouvrit la voir à un concours ouvert. Au lieu d'accords entre des coalitions de parti existantes ou espérées, chaque parti pourrait nommer son candidat ou sa candidate – l'Assemblée fédérale aurait alors la liberté de choisir, au lieu d'acquiescer le candidat pressenti par un cartel de partis…" conclut le quotidien de Francfort…
"Les partis doivent essayer de trouver une personnalité qui incorpore à la fois autorité et compétence, estime la Rheinische Post. "Norbert Lammert, le président du parlement allemand, et Wolfgang Schäuble le ministre fédéral des finances pourraient satisfaire ces exigences. Mais aussi, Frank-Walter Steinmeier le ministre des Affaires étrangères. Un petit peu de campagne électorale pour occuper ces fonctions ne serait pas nuisible, estime encore le journal de Düsseldorf."
"Aucun politicien proche d'une politique partisane ne devrait emménager en tant que président au Palais Bellevue ", estime le quotidien Die Welt". Il faudrait trouver un candidat consensuel, qui soit au dessus des turpitudes politiciennes des partis, mais qui soit tout de même une personnalité sur le plan politique national."