Les Tunisiens veulent tourner la page
21 janvier 2011Publicité
La dissolution du bureau politique du Rassembement constitutionnel démocratique par le gouvernement d'union nationale n'a toutefois pas suffi à calmer les tensions. Une semaine après la fuite à l'étranger de la famille Ben Ali, la Tunisie n'y voit pas beaucoup plus clair. Certes, le despote a été contraint de partir, mais la transition politique, vers une véritable démocratie, s'annonce extrêmement difficile. Ecoutez à ce propos l'analyse de Bichara Khader, professeur à l'Université catholique de Louvain, en Belgique, et directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe contemporain. Il s'exprime au micro de Sandrine Blanchard.
Edition: Jean-Michel Bos