Manifestations prévues au Niger contre Boko Haram

Lundi soir, selon un porte-parole des forces de l'ordre, plus de 160 personnes soupçonnées de liens avec le groupe djihadiste nigérian ont été arrêtées au Niger. Il y aurait notamment un haut responsable de le secte qui aurait joué un rôle dans les attaques de Diffa, dans le sud est du pays.

De l'autre côté du Lac Tchad, au Cameroun, d'après les autorités, plus de 1.000 personnes présumées liées à Boko Haram sont détenus à la prison de Maroua, le chef-lieu de la région de l'extrême-nord du Cameroun. A Waza, 5 soldats camerounais ont été tués lors d'accrochages avec des djihadistes.

C'est dans ce contexte de menace toujours plus grande de Boko Haram que s'est ouvert lundi un sommet de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, CEEAC. « Il nous faut éradiquer Boko Haram » a déclaré le président camerounais Paul Biya, aux côtés des présidents du Tchad, du Gabon, du Congo, de la Guinée Equatoriale et de la République centrafricaine. Leur objectif : définir une stratégie commune pour lutter contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram.

Le 7 février, les pays de la région s'étaient engagés à mobiliser 8.700 hommes dans une force multinationale contre Boko Haram. Le représentant des Nations unies, Abdoulaye Bathily, a souligné que le soutien de l'ONU a cette force serait conditionné par le respect des droits de l'homme dans la lutte contre le groupe islamiste. Vous pouvez l'écouter en cliquant sur le lien.