Abdessadki : "le Maroc est capable de bonnes choses devant"
17 novembre 2022C'est la sixième participation à un Mondial pour les Lions de l'Atlas, la deuxième consécutive.
Lors de la dernière édition, le Maroc a été éliminé sur des détails, à savoir une défaite à la dernière seconde face à l'Iran su run but contre son camp, une autre, très courte, face au Portugal de Cristiano Ronaldo et un nul concédé dans les arrêts de jeu face à l'Espagne.
Depuis, le Maroc a quelque peu progressé, avec des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs européens. Pour l'ancien international Yacine Abdessadki, il ne reste plus qu'à mettre tous ces talents au service du collectif.
"Sur le plan individuel, les joueurs ont un niveau aussi élevé que ceux des grandes nations", assure-t-il. "S'ils arrivent à mettre leurs atouts au profit du collectif, en ayant une vraie cohésion de groupe et une vraie cohésion opératoire sur le terrain, on a plus de chances de faire de bons résultats au fil des matchs et d'atteindre la seconde partie de la Coupe du monde."
Le Maroc privé de Amine Harit
A l'instar du Sénégal, le Maroc a perdu un joueur majeur en attaque, en la personne d'Amine Harit. Le milieu offensif de l'OM s'est blessé juste avant le début de la Coupe du monde.
Malgré tout, Yacine Abdessadki pense qu'avec des individualités comme Sofiane Boufal, Hakim Ziyech ou encore Achraf Hakimi, les Lions de l'Atlas peuvent s'en sortir, à condition d'aller dans la même direction.
"Il y a la technique autour. Malheureusement, on perd Amine Harit, mais je pense malgré tout que cette équipe est capable de faire de bonnes choses sur le plan offensif", estime l'ancien joueur de Fribourg. "S'ils ne jouent pas sur le plan individuel, mais qu'ils mettent au profit du collectif tout leur savoir-faire, je pense vraiment qu'il y a quelque chose de grand à faire."
La défense et le mental comme points faibles ?
Finalement, c'est peut-être le comportement défensif des Marocains qui pourraient leur porter préjudice dans le tournoi. Les hommes de Walid Regragui devront faire en sorte de ne pas céder à la pression face à des équipes très impressionnantes en attaque.
"Ça peut être une incapacité à gérer ses émotions, notamment sur l'aspect défensif, même si je crois au travail de notre capitaine (Romain Saiss). Je pense qu'il va falloir faire preuve de sérénité. S'il y a une faille, c'est le fait d'être submergé par le rapport de force face à des adversaires aux armadas offensives assez conséquentes", explique Yacine Abdessadki.
Première mise à l'épreuve mercredi 23 novembre prochain, face à la Croatie de Luka Modric, Ivan Perisic ou encore Andrej Kramaric. Une rencontre qui débutera à 10h en temps universel.