Ramener la paix en Centrafrique
17 février 2014Ces discussions ont commencé suite à une opération des forces internationales dans le quartier de Boy Rabe, dans la capitale Bangui. L'opération s'est soldée par des saisies d'armes et de munitions et l'interpellation de plusieurs cadres de la milice. Une milice désormais divisée en raison de divergences. Patrice-Edouard Ngaissona, qui se présente comme son coordonnateur politique, est en fuite.
Scission au sein des anti-balaka
Avec la scission de la milice anti-balaka, c'est avec une branche qui se dit prête à coopérer avec les autorités de transition que les discussions se déroulent. Une délégation anti balaka composée principalement de membres des Forces armées centrafricaines (FACA) conduite par le capitaine Joachim Kokaté. L'ancien ministre des Petites et Moyennes Entreprises qui était également porte-parole d'un « collectif des officiers libres » qui luttait pour le retour de l'ancien président Francois Bozizé, entend amener les autres factions anti-balaka à coopérer avec la communauté internationale.
La faction radicale anti balaka conteste
La branche considérée comme radicale de la milice conteste pour sa part les discussions en cours avec le général Kokaté. Selon Sylvestre Yagouzou le coordonateur des anti-balaka de la zone aéroport à Bangui « ce n'est pas un anti-balaka, nous les anti-balaka on va marcher jusqu'à point zéro, déposer nos armes. Nous, les vrai anti-balaka, on nous laisse de côté. »
Quoiqu'il en soit les discussions avec les anti-balaka entamées hier devraient se poursuivent. Le retour de la sécurité et la réinsertion dans l'armée des anciens FACA au sein de la milice anti-balaka seraient les principaux points à l'ordre du jour.