Olivier Kamitatu: "C'est une loi discriminatioire"
21 juillet 2021Un projet de loi visant à interdire l’accession à la magistrature suprême et à d’autres fonctions politiques, jugées régaliennes à toute personne née d’un parent non congolais, a été déposé, début juillet au bureau de l'Assemblée nationale. Il a été initié par un candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2018, Noël Tshiani. Cette loi sur la "congolité" inquiète certains acteurs de la société civile et ceux de la classe politique. Ainsi, Olivier Kamitatu, le porte-parole de Moïse Katumbi estime que si elle ´était adoptée, la loi porterait les germes de la division, la xénophobe, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire avec le concept d’"ivoirité". L'ancien président de l'Assemblée nationale craint que cette loi ne soit utilisée pour écarter le président de son parti, "Ensemble pour la République", Moïse Katumbi du prochain scrutin présidentiel de 2023.
Condamnation arbitraire
Olivier Kamitatu, réagit aussi, à la condamnation, le 20 juillet, par le tribunal de paix de Kinkole dans la périphérie est de Kinshasa de Jacky Ndala à de la prison ferme et une forte amende. Le président de la ligue des jeunes du parti "Ensemble pour la République" de Moïse Katumbi écope de 24 mois de prison ferme et devra s'acquitter du versement de la somme de 500.000 francs congolais, soit 250 dollars américain. Il a été reconnu coupable d'incitation à la désobéissance civile après un appel à "allumer le feu près de la présidence". Une phrase qu'il a prononcée contre la loi controversée sur la "congolité". Cette condamnation est qualifiée d’arbitraire par le porte-parole de Moïse Katumbi.
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