En juillet 2022, le gouvernement de la République Démocratique du Congo avait lancé un processus d'attribution de 27 blocs pétroliers pour renforcer son développement économique. Le but de l'appel d'offres était donc, non seulement d'attirer des investisseurs dans le vital secteur des hydrocarbures, mais aussi de dynamiser la production pétrolière, de créer des emplois et de générer des revenus pour le pays.
Depuis les premières explorations dans les années 1940 pendant l’époque coloniale et l’exploitation depuis 1963 dans les zones « offshore », le secteur des hydrocarbures n’a jamais contribué considérablement à l’économie congolaise. En 2020, par exemple, la RDC produisait un peu moins de 9 millions de barils de pétrole brut et la contribution de l’exportation du pétrole brut avait une valeur d'environ 390 millions de dollars américains. Ce qui représentait à peine 3 % du volume total des exportations du pays.
C'est donc pour changer la donne que le gouvernement avait entre-temps lancé l'appel d'offres portant sur l'attribution de 27 blocs pétroliers. Mais ce projet a rapidement rencontré des obstacles. Ce processus, qui a pourtant suscité l'intérêt de grandes multinationales, n'aura pas donné les résultats escomptés, d'où son annulation par le ministre des hydrocarbures.
Une mesure diversement appréciée.
Cliquez sur l’image pour écouter les réactions de Jimmy Munguriek Ufoy, directeur de Resource Matters en RDC et de Maître Laurette Kabedi Disanka chef de projet menaces des industries extractives qui pèsent sur les habitants du Grand Singe dans le bassin du Congo de l'ONG APEM (Action pour la promotion et la protection des peuples et espèces menacés)
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La redynamisation de la filière caféicole au Burundi : un enjeu crucial pour l'économie du pays, où le café constitue une des principales sources de devises.
Ce processus comprend plusieurs volets essentiels : l'amélioration de la qualité des plants de café à travers la recherche agronomique, la modernisation des infrastructures de transformation, et le renforcement de l'accès aux marchés internationaux. Le gouvernement burundais, avec le soutien des partenaires internationaux, travaille également à mieux organiser les coopératives de producteurs et à augmenter la productivité tout en assurant la durabilité des pratiques agricoles.
Ainsi, le ministère burundais chargé de l’Agriculture multiplie ces derniers jours des initiatives de restructuration du secteur. En plus du marché européen pour l’exportation du café burundais, le pays vient de signer des contrats d’exportation sans intermédiaires avec les États-Unis et la Chine. Alors que les producteurs burundais de café sont les moins payés dans la sous-région, l’espoir renaît donc avec ces nouveaux marchés d’écoulement et ils espèrent une hausse des prix. C’est le reportage de notre correspondant au Burundi Antéditeste Niragira.