Félix Tshisekedi a pris les rênes du pouvoir
24 janvier 2019Le nouveau président a prêté serment dans l'enceinte du palais présidentiel de Kinshasa, le Palais de la Nation, avant de recevoir les symboles forts du pays des mains du président sortant Joseph Kabila. Le tout ponctué par 21 coups de canon.
Dans son discours d’investiture dont la voix était parfois couverte des cris de joie des militants de son parti, l’UDPS, Félix Tshisekedi a promis un Etat de droit et la libération de tous les prisonniers politiques. Il a invité les Congolais à l’édification de la Nation.
"Nous veillerons à garantir à chaque citoyen le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Nous nous engageons à bannir toute forme de discrimination. Nous bénéficions à chaque étape de l’inspiration de ce qui oriente notre vision."
Préservation de l'unité nationale
Pour Marie-Jose Ifoku, la seule femme candidate à la dernière élection présidentielle, la priorité pour le nouveau président devrait être la préservation de l’unité nationale.
"Il doit rechercher à tout prix l’unité nationale, à tout prix. On vient de réussir un passage important de notre histoire politique. Il va falloir réussir la partie sociologique. Et à travers son gouvernement il faut qu’il ait un gouvernement qui tienne compte de la géopolitique nationale."
Des réactions du camp Kabila
Dans le camp du président Kabila, on attend de voir le nouveau président à l’œuvre. "Il faut transformer ce discours en actes et en actions, nous avons beaucoup perdu dans les guerres et les querelles. Nous n’avons plus de temps à perdre“, a expliqué Ben Mpoko, l’ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud et membre influent du FCC, la coalition du président Kabila.
Un petit moment de panique a envahi la foule
Après un malaise ressenti pendant quelques minutes par le président Tshisekedi lors de son discours. Le nouveau président congalais a lui même a parlé de "moment de faiblesse."
Un autre moment fort de cette passation de pouvoir à Kinshasa a été l’accolade entre le président sortant Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.