C’est en 2017 que l’Assemblée générale de l’Onu décide de proclamer le 21 août journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme. Selon les nations unies, il s’agit d’honorer et de soutenir les victimes et les survivants du terrorisme.
Benjamin de RDC dénonce sur WhatsApp les nombreuses victimes du terrorisme à cause des attaques des rebelles ADF. Selon lui, cela est dû à l’exploitation des ressources minières et à une occupation des terres.
Les ADF ont prêté allégeance en 2019 à l’Etat islamique. Implantés en RDC depuis les années 90, ils sont accusés d’avoir tué des milliers de civils dans l’est de la RDC.
Ce commentaire de Thassi sur WhatsApp : les ADF continuent d’opérer comme si nous étions dans un non Etat. Ils font du porte-à-porte et exécute à coups de machette, malgré les actions conjointes de l’armée congolaise et de l’armée ougandaise, dénonce l’internaute. Notez que plusieurs autres groupes armés commettent des exactions dans l’est de la RDC.
Un putsch pour mettre fin au terrorisme ?
Au Niger, la nouvelle junte a justifié le putsch du 26 juillet par la mauvaise gouvernance économique et la situation sécuritaire.
Pourtant, Abdoulaye du Niger estime que la situation est stable pour le moment dans son pays. Le chômage des jeunes, la pauvreté, la frustration liée à la mauvaise gouvernance sont selon lui les causes du terrorisme au Niger. L’internaute suggère de lutter contre la corruption et de créer un environnement de confiance entre les communautés.
Abdoulkarim habite la ville de Madaoua, dans la région de Tahoua, c’est dans le sud-est. L’auditeur évoque aussi une situation relativement calme dans sa ville.
Au moins 28 civils ont cependant été tués dans la région de Tillabéry cette semaine. Sachez aussi qu’au moins 17 soldats y ont été tués mardi dernier dans une attaque de djihadistes présumés, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans le sud-ouest. L’armée dit avoir tué une centaine de terroristes.
Voisin du Niger, le Bénin a aussi connu ses premières attaques djihadistes qui ont coûté la vie à des soldats. Saliou Mamah du Bénin se demande sur WhatsApp ce qui motive les attaques dans son pays. Aucune revendication sérieuse de la part de ceux qui viennent tuer nos populations rurales et poser des mines artisanales, poursuit l’internaute qui appelle les Etats à conjuguer leurs efforts surtout dans le renseignement.
Etat d’urgence sécuritaire
Béwézima du Togo écrit que certaines localités du nord vivent sous les attaques répétées des djihadistes. Le parlement togolais a adopté en avril dernier le projet de loi prolongeant de douze mois l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes, c’est dans le nord. Il y a un dispositif dans ces zones pour empêcher l’avancée des djihadistes, se réjouit Béwézima. Son compatriote James pense que le Togo paye les pots cassés du chaos libyen.
Alors, le cas libyen, c’est ce que mettent en avant les autorités militaires maliennes comme causes du terrorisme dans leur pays.
Boubacar du Mali explique que la situation dans son pays s’est nettement améliorée.
Mahamane de Bamako parle pourtant sur WhatsApp d’une situation critique. Les mouvements terroristes gagnent du terrain et s’installent tout au long des zones de production agricole, dit-il encore.
C’est inhumain et inacceptable qu’on laisse des populations entières sous le joug des terroristes, qui imposent leur diktat sans foi ni loi, conclut l’internaute malien qui propose de développer une sécurité de proximité.
Isaac habite à Fada-Ngourma, une ville burkinabè menant au Niger. L’auditeur indique que la situation est relativement calme dans cette ville dans la région de l’Est du Burkina Faso.
Charles de Ouagadougou revient sur ces zones qui sont délaissées. Autre cause du terrorisme, la mauvaise gouvernance, le pillage des ressources par quelques individus, l’injustice, la stigmatisation de certaines communautés. L’internaute burkinabè suggère la vérité dans cette lutte et non la manipulation ni la propagande.
Ce commentaire de Boubacar du Mali : la situation est meilleure que sous l’ancien régime. L’armée joue son rôle de défense et de sécurité malgré quelques poches de résistance, conclut l’internaute.
On va se rendre à présent à Ouagadougou au Burkina Faso pour retrouver Saidou. La situation n’est pas si simple, nous explique-t-il.
Dialogue, négociations, collaborations...
David de la RDC appelle à privilégier le dialogue et la négociation pour mettre fin au terrorisme.
Pour Paul Aimé du Togo, la lutte contre le terrorisme passe par une meilleure collaboration entre la population et les forces de l’ordre, des équipes de patrouille dans les zones frontalières et la construction d’infrastructures.
Bernard du Bénin suggère quant à lui l’éducation, la juste répartition des richesses et l’instruction.
Enfin, Sepenou du Togo propose de mettre fin à la corruption, au détournement de deniers publics et à la violation des droits humains.
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