Un défi qui resserre les liens

La crise actuelle avec la Russie constitue pour l'Occident un défi géopolitique sans équivalent depuis la fin de la guerre froide, écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Face à ce défi, l'heure n'est plus aux accusations d'indifférence, de mollesse ou d'intérêt défaillant. Les membres de l'Union européenne et les Etats-Unis doivent réagir de manière aussi déterminée que possible, au niveau de l'UE, de l'Otan, du G7 ou de manière bilatérale. A ce propos, souligne le journal, le rapprochement de Washington et Berlin n'est pas un hasard. Angela Merkel est la partenaire la plus importante du président Obama en Europe. Sans ces deux là, une réponse coordonnée et globale aux provocations de Moscou paraît impossible.

Il est aussi question de Barack Obama dans die tageszeitung. Le journal revient sur les récents efforts du président concernant les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens. Des pourparlers qui n'avancent guère parce que les Etats-Unis sont trop timides. Parce que les Israéliens continuent de construire des logements dans leurs colonies. Mais aussi parce que les Palestiniens ne font pas particulièrement preuve de bonne volonté. Sachant que l'intérêt de l'opinion publique internationale risque par ailleurs de diminuer et, dans la foulée, les aides financières pour la région, il ne faut pas s'attendre à des progrès politiques dans un futur proche, conclut le journal.

La Süddeutsche Zeitung s'intéresse, elle, aux récents combats aux frontières sud et nord d'Israël. L'Etat hébreu a déjà prévenu qu'il répondrait œil pour œil, dent pour dent et le journal s'inquiète des conséquences de cette politique, en particulier lorsqu'elle touche aussi la Syrie.

Mercredi, l'armée israélienne a ainsi bombardé plusieurs sites militaires syriens en représailles à l'explosion d'une bombe sur le plateau du Golan. Au-delà du principe de vengeance, Israël n'a pourtant rien à gagner et même beaucoup à perdre d'une confrontation avec la Syrie.

Pour finir, la Frankfurter Rundschau revient sur la scolarisation des enfants handicapés en Allemagne. Environ 500.000 enfants ont des besoins éducatifs particuliers. Un quart d'entre eux fréquentent des écoles avec des enfants dépourvus de handicap. Le fait qu'il n'y en ait pas davantage est aussi une question d'argent et c'est bien dommage, car le principe d'inclusion a déjà fait ses preuves.