À Alep, les rebelles perdent du terrain
28 novembre 2016Le ministre des Affaires étrangères britannique, Boris Johnson, a réclamé un "cessez-le feu-immédiat", appelant la Russie et l'Iran à user de leur influence sur le régime syrien pour éviter une "catastrophe humanitaire" à Alep, la grande ville du nord de la Syrie. Le pouvoir français s'est dit gravement préoccupé.
Habitants en fuite
Des milliers de civils ont fui les combats, mais selon l'ONU, 250 000 personnes vivraient encore dans ces quartiers assiégés. Les habitants vivent dans des conditions extrêmement difficiles, manquant de vivres, de médicaments et de structures sanitaires, en raison du siège imposé depuis juillet par le régime et des bombardements incessants.
Les rebelles syriens seraient autour de 5000 combattants, mais il est difficile d'avoir des chiffres précis. Leur porte de sortie se réduit, affirme Souhaïl Belhadj, chercheur à l'Institut des hautes études internationales et du développement de Genève. Vous pouvez l'écouter en cliquant sur le lien ou l'image.