Le communiqué final du sommet a précisé que la Ce (FR): La Cédéao allège... deao a décidé de lever avec effet immédiat" les plus lourdes sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d'un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet, a annoncé l'organisation samedi après-midi. La Cédéaoa à nouveau exigé "la libération immédiate" du président nigérien déchu Mohamed Bazoum, maintenu en résidence surveillée avec son épouse. Cette décision au sommet vient acter une volonté de reprendre le dialogue avec ces trois régimes issus de coup d'Etat militaire. La Cédéao a également annoncé la réouverture des frontières et l'espace aérien nigérien ainsi que les transactions financières entre les pays de l'organisation sous-régionale et le Niger sont de nouveau autorisées, et les avoirs de l'Etat nigérien dégelés, "pour des raisons humanitaires". Par ailleurs, les dirigeants militaires à Niamey sont également autorisés à voyager à nouveau.
Rappelons que la dernière réunion des membres de la Cédéaoremonte au 9 février lorsqu'ils avaient appelé à la "réconciliation" avec les régimes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso et les avait exhortés à rester dans le bloc régional.
Cliquez sur l'image pour écouter l'analyse de Niagalé Bagayoko, docteure en Science politique et présidente de l'African Security Sector Network (ASSN). Elle est au micro d'Eric Topona.