RDC, un chemin difficile vers la stabilité
19 novembre 2013Démobiliser, désarmer, réintégrer socialement les combattants qui sévissent dans l'est de la République démocratique du Congo (et éventuellement en intégrer une partie dans les rangs de l'armée régulière des FARDC), c'est l'objectif ambitieux que se sont fixées les autorités congolaises pour stabiliser le Sud- et le Nord-Kivu. C'est aussi ce que réclament les Nations Unies au gouvernement de Kinshasa.
Mais la situation de cette zone qui regorge de ressources naturelles (et qui est donc convoitée de toutes parts) reste délicate, du fait de l'implication de divers acteurs, de plusieurs Etats et groupes influents.
Les violences perpétrées par les différents groupes armés présents dans ces régions continuent depuis des années et la population civile en est la première victime. Morts, blessés et déplacés se comptent par dizaines de milliers.
Le 13 décembre, à Nairobi, en marge des festivités du 50 ème anniversaire de l'indépendance du Kenya, l'ex-Mouvement du 23 Mars (M23) et le gouvernement ont officiellement mis fin aux pourparlers en signant la "déclaration de Nairobi". La fin de leur conflit marque un pas vers une paix durable dans la région troublée des Grands Lacs, mais de nombreux autres groupes et milices continuent de semer la terreur dans les Kivu, parfois soutenus par les pays voisins de la RDC : ADF-NALU (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda), milices Maï-Maï, FDLR (hutus rwandais)...
Le chemin vers la paix et la stabilité dans la région est encore long. Dans ce dossier, vous pourrez retrouver une sélection de nos articles sur la question.