Dans de nombreux pays, alors que les mutilations génitales féminines sont interdites, elles continuent d'être pratiquées en clandestinité parfois par des professionnels de la santé, ce qui constitue une violation du serment d’Hippocrate de "s’abstenir de tout mal". Une médicalisation qui ne rend pas plus sûre cette pratique, étant donné qu’elle consiste toujours à retirer et à endommager des tissus sains et normaux, ce qui entrave le fonctionnement naturel de l’organisme féminin.
De plus en plus de personnes s’opposent toutefois aux mutilations génitales féminines.
Dans certains pays comme le Sénégal, les acteurs impliqués dans la lutte assurent que la pratique de l’excision a par exemple beaucoup diminué ces dernières années. Mais la prise en charge sanitaire des femmes victimes de mutilations génitales reste un défi. Vous entendrez à ce sujet le reportage de notre correspond à Dakar, Robert Adé.
Dans ce magazine santé il sera également question de la lutte contre le VIH Sida chez les enfants.