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Une date pour Genève 2, mais avec qui ?

Carole Assignon27 novembre 2013

Les tractations pour réunir les acteurs du conflit syrien se poursuivent. La coalition nationale syrienne a réitéré son refus de voir Bachar al-Assad jouer un rôle dans une hypothétique transition.

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Sur place en Syrie les affrontements se poursuivent
Sur place en Syrie, les affrontements se poursuiventImage : Reuters

Le 22 janvier 2014, c'est la date qui a été retenue pour la conférence de paix sur la Syrie dite Genève-2. Si on connaît la date, rien n'est encore vraiment acquis, en revanche, en ce qui concerne les participants.

Si l'opposition syrienne a salué le fait qu'une date soit fixée pour la conférence, elle reste toutefois réticente à y participer. Dans un communiqué, la Coalition de l'opposition (CNS) est revenue sur un certain nombre d'exigences, notamment sur l'exclusion de la vie politique syrienne de Bachar al-Assad et de ceux qu'elle qualifie d'être des "criminels responsables du meurtre du peuple syrien". Une condition posée également par le chef de l'état-major de l'Armée syrienne libre, le général Selim Idriss.

Les opposants syriens réunis le 9 novembre en Turquie
Les opposants syriens réunis le 9 novembre en TurquieImage : picture-alliance/dpa

Certains opposants moins inflexibles

Lundi, des opposants de l'intérieur ont annoncé être disposés à former une délégation unique à Genève avec les opposants de la CNS qui veulent une solution politique à la crise et qui souhaitent être présents. Mais rien ne semble encore vraiment certain et encore moins acquis.

Damas et ses alliés seront à Genève

Le pouvoir de Damas met l'accent sur la lutte contre les "terroristes", autrement dit les opposants, puisque c'est ainsi qu'il les considère. Selon une source au ministère syrien des Affaires étrangères relayée par l'Agence France Presse, une délégation officielle syrienne devrait être présente. Mais Damas exclut déjà toute idée de céder le pouvoir.

Son principal allié régional, l'Iran, a pour sa part réitéré sa volonté de participer à la rencontre sans conditions préalables. Aux côtés de la Turquie, Téhéran a appelé à un cessez-le-feu avant la tenue de la conférence de janvier.